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Sleeping in the cold below

 :: Baie de Fultavar Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mar 15 Aoû - 17:08
Ashton Crow
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Ashton Crow
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« Désolé de t'avoir tâché mon vieux. »

Le canidé de pierre secoue sa crinière de sable comme seule réponse, tu en profites pour effleurer son corps particulier et le flatter en descendant. Le point d'eau n'est pas bien grand, mais cela suffira pour panser tes blessures et le sang de la bestiole que tu as traînée dans le sable, laissant une traînée macabre dans ton sillage. Tu détaches le cadavre de ta monture qui en profite pour aller vagabonder plus loin avec sa part du gâteau. Enfin... Du gâteau... Tu observes l'animal s'enfuir en t'étirant, tu retires tes vêtements, dénouant ta cape et le tissu qui recouvre ton visage. Tu observes ton apparence draconique, tes griffes terrifiantes, tes ailes diaprées, ta queue ornées de bracelets aux pierres d'orage... Enfin, ta main vient effleurer l'onyx au milieu de ton torse. Tu réalises que le monde est légèrement sombre. Tes lunettes de cuir où siègent deux pierres minérales, translucides, taillées et lisses, assombrissent ton champ de vision. Celles-ci vont rejoindre la pile de vêtements sur la berge, celle-ci étant éloignée de plusieurs mètres du cadavre, tu y laisses une dague en partie cachée, accessible en un bond.

Tu es bien heureux de pouvoir enfin te débarrasser du sang sur ta peau. En majeure partie, ce n'est pas le tien, il faut dire que la bestiole s'est bien défendue, elle te laissera une entaille sur le bras droit, une de plus pour ta collection. Tu observes la carcasse, il y a beaucoup de viande. Tu sais pertinemment que plus longtemps, tu vas la garder crue, plus cela risque d'attirer les charognards plus ou moins gros... Il va falloir que tu te procures de quoi allumer un feu. Tu restes un moment dans l'eau ainsi. Fermant les yeux, une pause bien méritée. Vivre en dehors de l'antre est différent. Pourtant, ce n'est pas pour te déplaire, au contraire, tu te sens libre de faire ce que tu souhaites, tant que tu ne tombes pas sur les mauvaises personnes. Il n'y a que peu de mauvaises personnes pour toi, on en conviendra. Tes doigts effleurent minutieusement les bracelets qui ont été, eux aussi, tâchés, en même temps que tes poils clairs.

Une fois plus ou moins propre... Certains endroits nécessiteront que tu restes à tremper un moment, ils sont inaccessibles pour toi, du moins il t'est difficile d'y vérifier l'élimination complète du liquide carmin. Tu t'assois sur le bord pour sortir de ta sacoche un onguent que tu as confectionné il y a un peu de temps déjà. Il n'y en a plus beaucoup, mais cela devrait suffire pour garder la plaie propre et faciliter la cicatrisation de celle-ci. Une fois la pommade à base de plantes badigeonnée sur la coupure en serrant fortement les dents parce que ça brûle, tu n'es peut-être pas douillet, cela n'empêche que tu n'apprécies guère la morsure de la mixture sur ta chair à vif.


Tu t'accroupis ensuite devant la bestiole dont le cadavre commence peu à peu à se raidir. Tu es resté comme tu l'étais auparavant, à peine vêtu. Juste un peu de pudeur. Il fait trop chaud pour faire plus que le strict minimum. Heureusement, le soleil vient peu à peu embrasser l'horizon, ce n'est pas pour te déplaire. Tu attrapes la dague qui était dans tes vêtements avant de revenir vers ta prise, il faut que tu ailles chercher du bois avant que la nuit ne tombe, quoiqu'il y en a probablement un petit peu, bien sec, dans les sacoches accrochées à ton compagnon, tu décides donc de vérifier cela plus tard. Tu préfères dépecer ton repas avant que la nuit ne tombe. C'est certainement le mieux pour toi. Tu es satisfait, la lame que tu as aiguisée avec tes griffes coupe parfaitement, la peau se détache des chairs sans problème. Même si tu n'as pas vraiment l'utilité pour le cuir de cette bestiole... Tu hésites à le jeter...

Un soupir t'échappe. Ce que tu n'aimes pas faire cela d'un côté. Jeter des ressources est loin d'être quelque chose que tu apprécies, aussi inutile soit un objet, dans un environnement hostile, ce qui t'est inutile peut être échangé contre quelque chose de plus utile... Il va falloir que tu ailles en ville, entièrement encapuchonné, pour ne pas effrayer les humains. Les dragons n'ont rien à faire avec les humains. Tu observes ton reflet dans l'eau, pourtant, il ne te semble pas être si effrayant que ça. Ton visage a été en grande partie épargné par les écailles sombres, tu recouvres tes avants bras, tes jambes et ta queue. Tu ressembles à un humain... Un peu plus spécial. Si bien sûr, on oublie tes ailes sombres... Le cuir est déchiré en plusieurs endroits, tu demandes même si tu pourras en obtenir quelque chose. Tu prélèves finalement de la viande alors que le canidé, attiré par ta manipulation de la nourriture, t'observe de ses yeux rouges. Un sourire léger, tu as gardé ses morceaux préférés, tu lui en donnes un et décroche tes sacoches qui flattaient ses flancs. Tu as bien mis de côté un peu de bois, quelques branches tombées au sol suffiront pour avoir un feu une partie de la nuit.

Tu te redresses et décides de récupérer ce qui te manque. Tu allumes le feu en faisant crépiter de faibles éclairs sur les brindilles sèches. Les flammes ne se font pas prier, venant dévorer le combustible sans demander leur reste. Tu plantes des bâtons sur lesquels tu laisses des morceaux de chair pendre près des flammes. Tu t'allonges sur le sol en fermant un peu les yeux, tu sauras à l'odeur quand tu peux manger ton repas/ Le crépitement des flammes à quelque chose de reposant, la carcasse éventrée et découpée en morceaux, au final, le cuir t'est utile pour poser tes vivres fraîchement acquis, ça évite de les poser à même le sable.
" You can't whisthand the storm. " " I am the storm. "
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Dim 20 Aoû - 14:22
Seven d'Aaravos
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Seven d'Aaravos

     
Sleeping in the cold below

     

Mes pas flottants dans le sable, je m’aventure le long de la baie sous un coucher de soleil brulant. L'atmosphère est empreinte de l'essence océane, s'étendant à l'infini, une brise légère tempérant les ardeurs de la fournaise ambiante. Les vagues douces viennent caresser les menhirs alignés le long du littoral, orchestrant un murmure apaisant. Ma cape rouge et dorée flotte telle une bannière derrière moi, tandis que mes cheveux, ébouriffés et libres, s'épanouissent dans tous les sens. Ils gênent mon champ de vision, pourtant, je néglige toute tentative de les dompter, savourant l'agréable désordre qui en découle. Les mèches argentées dansent au rythme du vent, fouettant mon visage de leur douceur satinée.

Me laissant bercer par la symphonie olfactive du désert qui épouse l’étendue turquoise de l’océan, j’aire sans réel but. Mon regard divague suivant la courbe de ce paysage qui m’est si cher. Tant de siècle se sont succédé, tant de choses ont changé. Cependant, j’ai toujours cette impression que ce n’est pas assez, que je ne fais pas assez… Cet empire que j’ai façonné entre la muraille de sable et le murmure salé de l’océan, que j’ai vu grandir et devenir un havre de paix, est encore bien loin d’être ce que j’avais imaginé jadis. Mes ailes me brûlent encore, même si depuis ce jour fatidique, elles n’ornent plus mon dos. Elles se sont consumées, et ce, avec la majeure partie de mon pouvoir. Ma lumière divine, chaleureuse et aimante, je l’ai sacrifié presque entièrement pour tous pouvoir les sauver… Les générations se sont suivies et à ce jour, il ne reste plus personne pour se rappeler cet événement. On ne me connait que sous mon apparence humaine, et l’on a depuis longtemps oublié le visage de cet ange descendu du ciel.

Je suis souverain, fils fictif d’une lignée d’empereur aux chevelures blanches et argentées. Ce soir, je me dissocie l’espace de quelques heures de mon rôle, jouant l’inconnu et le vagabond. Un homme, foulant le sable qu’il chérit tant.

Le doré de mon regard s’assombrit en remarquant une trainée noircie et ensanglantée sur les grains pâles recouvrant la plage. Marquant un temps d’arrêt, je suis des yeux le cheminement rougeâtre. De la fumée s’élève au loin, et la curiosité m'incite à m’aventurer plus près, évitant soigneusement de marcher dans les traces de sang qui souillent la plage. J’entends déjà les remontrances de mon fidèle capitaine de la garde impériale, si jamais il apprenait ma petite escapade en solitaire. Imaginant son air outré, je hausse les épaules en souriant. Certes, il n’est pas conscient de ma nature céleste, ni même que je possède le don de la lumière. Même amoindri, la magie crépite encore dans mes veines. C’est donc sans réelle appréhension que je m’avance vers la source qui perturbe le calme habituel de cet endroit. Prudent malgré tout, je sais rendre mes pas muet, seuls mes vêtements s’agitent au gré du vent et se mêlent au bruit du ressac de l’eau.

Je suis bien loin de la cité quand je découvre la scène, presque macabre. Une carcasse d’une taille considérable est étalé de tout son long sur le sable, la mer léchant certaines parties du corps inerte de son remous régulier. Un feu crépite juste derrière, et sa lumière se mélange avec les couleurs chatoyantes du soleil sombrant dans l’océan. Si mon intrusion n’est pas remarquée de prime abord, un loup de landes désertiques à quelques pas de la carcasse m’observe sans un bruit. Un sourire affable sur les lèvres, je décide de m’appuyer contre le pied d’un menhir et croise les bras. La distance est suffisamment raisonnable, suffisante pour espérer ne pas inciter la bête à me sauter dessus.

Je découvre silencieusement ce qui me semble être un Cœur de Dragon, allongé sur le dos, son visage marqué, éclairé par les flammes dansantes. Il ne m’a pas souvent été donné d’en rencontrer, ce peuple étant peu friand de se mêler aux humains. Et pour cause, leur passé est jonché de maltraitance et d’esclavage. Triste est leur histoire, mais j’ai bon espoir à croire que l'avenir peut être plus favorable, moins désastreux à leur encontre. Mes pensées se dispersent et mon torse se soulève en un long soupir retenu.

“Une prise un peu large, pour un seul être.” Dis-je tout en dévisageant l’homme dragon, révélant par la même occasion ma présence.


   
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Dim 20 Aoû - 15:02
Ashton Crow
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Ashton Crow
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« Qui ose... »

Tu as vite tendu la main pour te saisir de ton arme, tu as ouvert les yeux instantanément en entendant cette voix. Quel impertinent.. Non pauvre fou ? Oserait t'adresser la parole ? Habituellement ce sont les cris de terreur des humains qui rythment ton quotidien... Pense-t-il être suffisamment fort pour te tenir tête. Tu as vraiment perdu de ta prestance dans ce cas Ash. Tu lèves cependant pas ton arme pour menacer l'être qui s'est annoncé. S'il voulait avoir une réelle chance, un succès avéré, te causer des problèmes, il aurait continué à calquer le bruit de son déplacement sur le mouvement perpétuel des vagues venant allègrement lécher le sable de la baie. Tu plisses les yeux, tu te rends compte qu'il réfléchit un peu trop pour un simple humain. Toutefois, l'odeur de la viande qui cuit lentement couvre les possibles effluves que tu aurais pu sentir en temps normal.

Tu t'étires en tendant tes ailes. Tu te redresses en frappant même te fesses pour faire tomber le sable de ton sous-vêtement. Ton regard bleu se pose finalement sur la silhouette avec un certain intérêt. Tu cesses d'analyser sa situation dans l'espace, comme un chasseur qui analyse comment fondre sur sa proie, pour cette fois voir la tête du courageux qui a surement un brin de folie. Tu prends cette cape sombre, aux reflets de nuit qui formait un tas avec le reste de tes vêtements pour l'étendre au sol. Tu fais surement un pari très loin d'être en ta faveur, mais tu ne te sens pas d'humeur belliqueuse.

Tu t'assois sur le tissu, posant ta main à tes côtés. Tu prends ensuite une de ses branches où le gras de la viande à réduit, grillé, la graisse faisant crépiter les flammes à chaque fois qu'elle y tombe, tu déchires le morceau de viande en son centre pour en constater la cuisson.

« Je doute que ce soit une viande dont tu raffoles, j'ai ouï-dire que les humains ont des façons particulières de cuisiner. Enfin. Si tu as faim, sers-toi. »

Sans rien préciser, ce ton relativement froid se dresse un mur invisible entre vous. Tu as déjà fait l'effort de lui proposer une place près de ton feu, en plus de partager ta nourriture. Si ce n'est pas une preuve de non-agression. De toute manière, tu as ton arme en main qui te sert de couteau improvisé, elle tranche d'ailleurs parfaitement pour ça. Tu as vu les humains utiliser des couteaux de chasse par opposition à leurs armes quand ils tuent des bêtes. Ils ont peut-être un certain attachement pour cette capacité à s'encombrer pour pas grand-chose. Tu prends à pleine main la viande que tu as retirée du feu depuis un moment déjà. Déchirant la viande avidement, tu n'avais pas eu plus que quelques fruits et de rares plantes remplies d'eau. La traque t'a définitivement mis en appétit, ce n'est pas comme si tu allais retenir tes instincts et t'improviser des manières d'humain parce qu'il y en a un dans le coin. Tu es un sauvage et ça te va très bien comme ça. Tu essuies le gras sur ton menton du dos de la main, le morceau de viande vient calmer le grondement continuel de ton estomac, tu ne pourras pas dire que ce déplaisant.

Tu attrapes une nouvelle pièce de viande la réduisant en plus petits morceaux pour les mettre, eux aussi, à cuire au bord des flammes. Ton regard se repose sur celui qui a fait irruption pendant ton dîné en solitaire. D'une certaine façon, ça t'intrigue, ils sont vraiment étranges, un jour l'un des leurs te traite de monstre, un autre, ils te pensent inférieur à eux et l'autre encore, ils s'annoncent presque comme si tu étais l'un des leurs. Ou bien c'est peut-être celui-là qui n'a plus toute sa tête... Tu as beau réfléchir, c'est une situation que tu n'avais pas envisagée.

« Vous êtes bien étranges, toi et ton peuple. »

On pourrait croire qu'ils veulent te divertir, chaque fois, ils en envoient un différent pour te surprendre avec sa réaction. Après toutes ces rencontres à chaque fois plus étranges les unes que les autres, tu ne sais plus absolument que penser, en dehors de ton envie de rester loin d'eux, c'est instinctif, tu n'as pas pour projet d'aller contre tes instincts, surtout quand ils agissent de façon aussi... Bizarre. Ouais... Tu estimes que c'est leur faute, tu n'as pas la possibilité de changer ton apparence, ton maître avait promis de t'apprendre à camoufler tes attraits de dragon pour les êtres faibles d'esprit, mais ce n'est pas un corps sans vie qui sera en mesure de t'apprendre quoi que ce soit.

Tu jettes un morceau de viande dans la direction de ton compagnon qui a les yeux rivés sur chaque fait et geste de votre invité improvisé. Sa mâchoire claque bruyamment sur la viande crue, que tu as prélevé d'un petit tas qui lui est destiné.
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